Syndrome métabolique: prévention et traitement

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Le syndrome métabolique est un trouble chronique du métabolisme. Les scientifiques voient un rapport avec un style de vie peu sain et citent la résistance à l’insuline comme l’un des principaux facteurs de risque. Une maladie de civilisation donc, également liée au diabète. L’information et la prévention sont par conséquent impératives, et heureusement, vous pouvez aussi y remédier. Nous vous expliquons comment ici.

Qu'est-ce que le syndrome métabolique?
Le syndrome métabolique ou SM est un groupe de syndromes cliniques qui sont déterminés par un style de vie peu sain, l’environnement et d’autres facteurs dont la résistance à l’insuline est le mécanisme principal (1). Les patients présentent des symptômes comme l’obésité, l’athérosclérose, une augmentation des lipides sanguins, une augmentation de la tension et de ce fait une recrudescence des réactions inflammatoires (2). À l’heure actuelle, la plupart des scientifiques sont d'avis que la résistance à l’insuline est le facteur de risque indépendant le plus crucial et le maillon central qui mène au syndrome métabolique (3)..

Comment reconnait-on le syndrome métabolique?
Selon la définition NCEP-ATP III, il est question de syndrome métabolique si au moins trois des cinq critères suivants sont remplis: 
 

- Tour de taille de plus de 101 cm (pour les hommes) ou 88 (pour les femmes)
- Tension supérieure à 135/85 mmHg
- Triglycérides à jeun (TG) de plus de 150 mg/dl
- Taux de cholestérol lipoprotéine de haute densité (LDH) inférieur à 40 mg/dl (pour les hommes) ou 50 mg/dl (pour les femmes)
- Taux de glycémie à jeun supérieur à 100 mg/dl

Le syndrome métabolique a de lourdes conséquences sur la santé et les coûts des soins de santé. Il est indispensable de reconnaître la prévalence croissante du syndrome métabolique puisqu’une intervention peut mettre fin à la progression du syndrome et éventuellement l’infirmer (4, 5).

Pourquoi le cure excerce-t-il une infulence négative?
Comme nous l’avons déjà souligné, la résistance à l’insuline est un facteur déterminant du développement du SM. Lorsqu’on pense à l’insuline, on pense aussi au glucose. L’insuline est produite par le pancréas en réaction à la prise de sucre afin que le sucre puisse être assimilé par les cellules de l'organisme qui dépendent de l’insuline. Les tissus qui retirent le glucose de la circulation et qui influencent le plus l’utilisation du glucose sont les muscles, le foie et le tissu adipeux. Vous pouvez considérer ce processus comme un principe clé-serrure. Des récepteurs d’insuline se trouvent sur les cellules. L’insuline est la clé qui permet au glucose circulant dans le sang de pénétrer dans la cellule afin que le glucose puisse être transformé en énergie (ATP). 

Le glucose peut être utilisé immédiatement comme énergie mais peut également être stocké sous forme de glycogène dans le foie et les muscles. Lorsque le stock de glycogène est saturé, l’excès de glucose est stocké sous forme de graisse. Un excédent de sucre fait donc grossir. Nous pouvons aussi retransformer le glycogène stocké en glucose au moyen du glucagon, du cortisol et de l’adrénaline, e.a. (6). 

Si nous prenons trop d’aliments riches en sucres, notre pancréas devra faire des heures sup pour produire de l’insuline. Nous avons déjà signalé que nos cellules contiennent des récepteurs d’insuline. Mais voilà le grand problème : si notre pancréas doit produire de l’insuline trop souvent à cause d’une prise trop élevée de sucres, l’expression des récepteurs d’insuline s’en trouvera réduite et ils deviendront résistants. La conséquence ? Les taux de glucose dans le sang restent élevés parce que la cellule ne peut pas assimiler le glucose. En guise de réponse, le pancréas va produire encore plus d’insuline, de sorte que l’organisme se retrouve dans un cercle vicieux. Finalement, le pancréas s’épuise, ce qui entraîne le développement d’un diabète de type 2 (7). En outre, la résistance à l’insuline est à la base des problèmes suivants :

- Surpoids
- Excès de graisse abdominale et perte de poids difficile
- Inflammations
- Acné
- Tension élevée
- Taux de cholestérol élevé
- SOPK (syndrome des ovaires polykystiques)
- Envie de sucre
- Sensation de fatigue après le repas

La figure ci-dessous montre la différence entre la sensibilité à l'insuline et la résistance à l'insuline:


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Comment peut-on remédier au syndrome métabolique? 
Le traitement du syndrome métabolique est basé sur l’amélioration du style de vie des patients comme l’adoption d’habitudes alimentaires saines, beaucoup d’exercice physique et la recherche d’une perte de poids pour réduire le taux de lipides sanguins et réguler la tension et le glucose sanguin (8). Voici quelques conseils:

- Réduisez la prise de glucides (sodas, bonbons, pâtisseries, pâtes, riz, pain blanc, etc.) et privilégiez les graisses insaturées et les protéines.

- Diminuez votre stress, car le stress entraîne la production d’adrénaline et de cortisol. Ce sont justement ces deux substances qui font que le glucose est réintroduit dans la circulation sanguine à partir du glycogène (la forme stockée du sucre). En guise de réaction, l’organisme produit à nouveau de l’insuline...  

- Alternez des périodes de prise de nourriture avec des périodes de jeûne (jeûne intermittent ou jeûne périodique). Le jeûne vous permet de reposer le pancréas. De plus, il entraîne une meilleure sensibilité à l’insuline des cellules.

- Bougez (à jeun). L’exercice physique à jeun active l’AMPK (la protéine kinase activée par l'adénosine monophosphate). De cette manière, nos cellules redeviennent plus sensibles à l’insuline.

- Diminuez le nombre de repas. Tout comme pour le jeûne, la diminution du nombre de repas permet de reposer le pancréas, de sorte que l’on produit moins d’insuline. De cette manière, l’organisme puisse aussi dans les réserves.

- Mangez des légumes frais.

- Dormez suffisamment. 

- Faites aussi un peu de musculation en plus de l'entraînement d'endurance. 

- Ajoutez à votre alimentation (saine) des compléments qui contribuent à un métabolisme normal des glucides comme  berberine, le zinc, le chrome, l'acide alpha lipoïque et la cannelle. nous avons également mis au point le Glucodal, une formule spécifique pour contrôler les niveaux de glucose dans le sang.een specifieke formule om de bloedglucosespiegels onder controle te houden.

Connaissez-vous ces chiffres préoccupants sur le diabète?

Pour finir encore ceci : les chiffres préoccupants sur l’évolution du diabète sucré sont la preuve que la prévention du SM est une nécessité absolue. Ce trouble du métabolisme du système endocrinien est l’une des maladies chroniques les plus fréquentes dans le monde. L’International Diabetes Federation (la fédération internationale du diabète) a calculé qu’environ 537 millions d’adultes (20-79 ans) à travers le monde souffrent de diabète. Le nombre total de personnes souffrant de diabète atteindra selon toute probabilité 643 millions en 2030 et 783 millions en 2045. Le diabète est la cause de 6,7 millions de décès par an et coûte quelque 966 milliards de dollars par an en soins de santé. Le contrôle du taux de glycémie chez les personnes souffrant de diabète contribuera donc à diminuer la morbidité et la mortalité dans le monde entier (9).

Referenties:
1. Lu YH, Lu JM, Wang SY, Li CL, Liu LS, Zheng RP, Tian H, Wang XL, Yang LJ, Zhang YQ, Pan CY. Comparison of the diagnostic criteria of metabolic syndrome by International Diabetes Federation and that by Chinese Medical Association Diabetes Branch. Zhonghua Yi Xue Za Zhi. 2006;86:386–389. 
2. Zhao L, Cang Z, Sun H, Nie X, Wang N, Lu Y. Berberine improves glucogenesis and lipid metabolism in nonalcoholic fatty liver disease. BMC Endocr Disord. 2017;17:13. 
3. Choi YJ, Lee KY, Jung SH, Kim HS, Shim G, Kim MG, Oh YK, Oh SH, Jun DW, Lee BH. Activation of AMPK by berberine induces hepatic lipid accumulation by upregulation of fatty acid translocase CD36 in mice. Toxicol Appl Pharmacol. 2017;316:74–82. 
4. van der Pal KC, Koopman ADM, Lakerveld J, van der Heijden AA, Elders PJ, Beulens JW, Rutters F. The association between multiple sleep-related characteristics and the metabolic syndrome in the general population: the New Hoorn study. Sleep Med. 2018 Dec;52:51-57. 
5. Burrage E, Marshall KL, Santanam N, Chantler PD. Cerebrovascular dysfunction with stress and depression. Brain Circ. 2018 Apr-Jun;4(2):43-53. 
6. Frayn KN, Metabolic Regulation – a Human Perspective 3rd edition, Blackwell Publishing 2010
7. Shanik, M.H., Insulin resistance and hyperinsulinemia: is hyperinsulinemia the cart or the horse? Diabetes Care. 2008 Feb;31 Suppl 2:S262-8. doi: 10.2337/dc08-s264
8. Chow YL, Sogame M, Sato F. 13-Methylberberine, a berberine analogue with stronger anti-adipogenic effects on mouse 3T3-L1 cells. 
9. (2022), https://www.idf.org/aboutdiabetes/what-is-diabetes/facts-figures.html


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